Depuis quelque temps vous recevez des messages concernant des disparitions de chat dans le quartier, ce sont les maitresses ou les maitres qui font appel aux habitants du quartier pour les aider à retrouver leurs gentils minous et nous les en remercions vivement.
Nous avons quand même lancé une étude pour savoir ce qu’il pouvait bien se passer…le mystère de la disparition des chats de la Guillebotte s’ouvre donc et c’est digne d’un livre de Georges Simenon et d’une enquête du commissaire Maigret, nom d’une pipe.
Que disent les premières constatations d’usage :
- Nous avons à affaire à des chats gentils, agressifs, gros, maigres, vagabonds, intrusifs, rien de particulier….
- Les propriétaires sont des hommes, des femmes, habitants du quartier, rien de bien probant.
- le lieu, si l’on pointe sur un plan le lieu des disparitions, les épingles se trouvent concentrées dans un seul endroit du quartier : la rue Georges Brassens.
Nous n’avons aucun signalement de la part des autres rues du quartier. Soit il n’y a des chats que dans la rue Georges Brassens ce qui est faux après recensement, ou bien les félins sont cloitrés partout ailleurs ou ils n’ont pas l’esprit de liberté qu’ont généralement les chats.
Bref, il faut étudier ce mystère, cette énigme « Pourquoi des disparitions de chat exclusivement dans la rue Georges Brassens ? « .
Nous nous sommes renseignés auprès d’éminents éthologues, de longues recherches sur les chats et leur comportement se sont avérées vaines. C’est en baissant les bras l’sens est apparu, soudain le déclic : Georges lui-même, mais bon dieu mais c’est bien sûr c’est écrié Maigret…Georges Brassens aimait les chats et il faisait tout pour leur laisser leur indépendance.
Voila ce qui est dit de Georges et des chats :
« Monsieur Georges Brassens aimait la musique, la lecture, les animaux et surtout les chats. Il « avait » des chats mais ne les « possédait » pas. Il ne les prénommait pas, les chats étaient tous « Le Chat ». Il ne les appelait pas, les chats venaient vers lui, ou pas, quand ils voulaient. Il les laissait entrer et sortir comme bon leur semblait : il respectait leur indépendance. »
« Le légendaire chanteur français George Brassens (1921-1981) était un amoureux des chats, au point d’en posséder des dizaines. Il adorait leur indépendance ainsi que leur façon de vivre. »
« Le chanteur avait refusé de leur donner un prénom, puisque selon lui un chat ne s’appelait pas, c’est lui qui décidait de venir vers son maître. «
« Il était souvent pris en photo accompagné de sa guitare, sa pipe et d’un félin dans les bras. Plusieurs statues le représentent d’ailleurs avec son animal préféré assis sur ses genoux. »
Voilà l’esprit du grand Georges qui influe sur la vie des chats de la rue Georges Brassens… l’énigme est enfin résolue. Si vous aimez les chats, venez habiter rue Georges Brassens. Ils sont les rois et les reines de la rue et peuvent faire tout ce qui peut se passer dans leur tête de chat. Il ne nous reste plus qu’à trouver une Margot.
Nota : Les « chats disparus » sont tous repassés par la case « chats retrouvés » après un peu de charivari…
Article écrit un 15 / 08 ( la mi-aout ) les zoteurs souhaitent restés anonymes.
Extraits de ces chansons dans lesquelles le chat fait une apparition….(trouvé sur le blog ICI)
Le testament
Qu´il boiv´ mon vin, qu´il aim´ ma femme
Qu´il fum´ ma pipe et mon tabac
Mais que jamais – mort de mon âme
Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n´aie pas un atome
Une ombre de méchanceté
S´il fouett´ mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
La brave Margot
Trouvant dans l’herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère,
L’adopta…
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein.
C’était tout c’ qu’elle avait, pauvrette,
Comm’ coussin…
Le chat, la prenant pour sa mère,
Se mit à têter tout de go.
Emu’, Margot le laissa faire…
Brav’ Margot !
Un croquant, passant à la ronde,
Trouvant le tableau peu commun,
S’en alla le dire à tout l’ monde,
Et, le lendemain…Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat,
Tous les gars, tous les gars du village,
Etaient là, la la la la la la …
Etaient là, la la la la la…L’ maître d’école et ses potaches,
Le mair’, le bedeau, le bougnat,
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça…
Le facteur, d’ordinair’ si preste,
Pour voir ça, ne distribuait plus
Les lettres que personne, au reste,
N’aurait lues…Pour voir ça (Dieu le leur pardonne !)
Les enfants de chœur, au milieu
Du saint sacrifice, abandonnent
Le saint lieu…
Les gendarmes, mêm’ les gendarmes,
Qui sont par natur’ si ballots,
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau…Mais les autr’s femm’s de la commune,
Privé’s d’ leurs époux, d’ leurs galants,
Accumulèrent la rancune,
Patiemment…
Puis un jour, ivres de colère,
Elles s’armèrent de bâtons
Et, farouch’s, elles immolèrent
Le chaton…
La bergère, après bien des larmes,
Pour s’ consoler prit un mari,
Et ne dévoilà plus ses charmes
Que pour lui…
Le temps passa sur les mémoires,
On oublia l’événement,
Seuls des vieux racontent encore
A leurs p’tits enfants…
La Jeanne, la Jeanne
On la paie quand on peut des prix mirobolants
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs
Un semblant d’accord de guitare
L’adresse d’un chat échaudé
Ou d’un chien tout crotté comm’ pourboire
Putain de toi …
Un soir de pluie v´là qu´on gratte à ma porte
Je m´empresse d´ouvrir, sans doute un nouveau chat
Nom de dieu l´beau félin que l´orage m´apporte
C´était toi, c´était toi, c´était toi
Les yeux fendus et couleur pistache
T´as posé sur mon cœur ta patte de velours
Fort heureus´ment pour moi t´avais pas de moustache
Et ta vertu ne pesait pas trop lourd
Au quatre coins de ma vie de bohème
T´as prom´né, t´as prom´né le feu de tes vingt ans
Et pour moi, pour mes chats, pour mes fleurs, mes poèmes
C´était toi la pluie et le beau temps
Mais le temps passe et fauche à l´aveuglette
Notre amour mûrissait à peine que déjà
Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes violettes
Et faisais des misères à mes chats
Cette énigme me chat vire !…
Moi je n’ ai pas de chat, je n’ ai que leurs crottes dans mon jardin !!!….
Alors qu’ ils aillent tous construire leurs CHAT ..OH …En ESPAGNE !!!
Comme dirait Brassens …. Tout cela …m’ indiffère !!!..
chat alors!
Mais l’énigme de ces fugues, si elles sont nocturnes, ne viendrait elle pas du respect du couvre feux spécifique à la Guillebotte, qui selon ce dernier mail qui donne des nouvelles de la Guillebotte « passe de 6h00 du soir à 18h00″…. donc obligation de ne sortir que la nuit !!!!!!!!!!!