L’affaire des trous….

Fait d’Automne: (c’est un peu tôt pour un fait divers):

l’équipe de bouche-trous des Rives de l’Authion

L’affaire des trous du parc de la Guillebotte :

L’affaire remonte au Vide-greniers, l’équipe d’arpenteur, mesureur, traceur constate que le parc est truffé de trou, tout le monde s’est inquiété des conséquences pour nos visiteurs mais nous n’avions pas le nécessaire pour boucher les p’tits creux sans doute causer par le rasoir de blaireau.

Le jour du vide-greniers, notre président, rusé comme un renard rencontre notre maire (encore beau) et le fait le topo des trous, il a été très clair et n’a pas eu de trou de mémoire et lui tint à peu près ce langage.

Je vous propose, Monsieur l’édile un deal, lui susurre-t-il à l’oreille (en fait, il parle au pavillon de Pavillon), vous nous fournissez un tas de terre, de mon côté, j’ai des retraités pour traiter le tas de terre et l’étaler avant que quelqu’un ne s’étale.

C’est là qu’il y a eu un moment de flottement de la part de la part de notre Maire l’édile, (vous me direz ce n’est pas anormal compte tenu de son nom) …il a donc senti le vent venir et a acquiescé et pris les devants en disant :

« oui ».

Comme on dit à la télé : « affaire conclue ».

Bref, la terre a été déposée en tas, un tas raz t’à terre ou comme on dit à la télé : « taratata ».

Une équipe « retraités pour traiter le tas de terre » s’est constituée grâce au bouche-à-oreille ( ou de lèvres à pavillon). Un bataillon de « bouche-trous » botté, ganté, armé de brouette, de pelle, s’est lancé à la chasse aux trous. Bien en ligne, ils avancent leurs brouettes pleines et au cri de « trou là là, trou là là … » ils se précipitent et hop une pelle par ci, 2 pelles par là et v’la les trous de bouchés de terre battu. Dans leur élan ils voulaient même s’attaquer au nouveau grand trou du fond du parc mais après réflexion ils se sont dit qu’ils n’avaient pas assez de terre.

Pour être plus terre à terre, le blaireau ou autre fauteurs de trous ont été convoqués, ils ont répondu à l’appel, le bataillon leur a signifier l’interdiction de récidiver sous peine de répondre à la pelle ! Le blaireau a trouvé ça barbant, les autres ont bien vu que ça chauffait, ils ont trouvé ça au poil!

Bravo et merci à cette équipe des Rives de l’Authion qui a œuvré pour cette affaire des trous du parc de loisirs de la Guillebotte, ils ont pris un acompte pour la journée citoyenne.

PS : Cet article n’est pas un poisson d’avril ! À ce propos notez que pour le 1er Avril 2023 c’est soirée « dîner-spectacle » des Rives de l’Authion.

l’abbé Pierre a dit : Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais il donne autant de lumière.

 

6 Commentaires

  1. Quand on est retraité parfois on sert de bouche- trous pour les petits enfants et pas que….

  2. LEGER Patrick et Myriam

    Veinards! vous avez eu de la chance d’avoir de la terre!Nous sommes tout près et depuis 5 ans environ, nous avons la présence de blaireaux régulièrement qui nous ont fait des centaines de trous dans notre pelouse. Nous avons rangé les pelles inutiles, alerté les autorités (féd. de la chasse, piégeur, mairie) sans succès.
    Amateurs de nuits blanches pour la traque, bienvenue, oups! impossible car espèce protégée!!!

  3. Bernard Deleplanque

    Joliment dit et bien réalisé ! Merci aux acteurs et réd acteur !
    Il fait bon vivre aux Rives de l’Authion !

  4. Ha qu’en termes choisis ces choses-là sont dites… Chapeau pour cette initiative qui devrait faire rougir de honte ceux qui dégradent notre merveilleux environnement juste pour s’amuser😢
    Merci aux courageux volontaires et à l’auteur de cette histoire.

  5. Imagination débordante, poésie fleurie, belle utilisation de notre langue qui s’y prête bien et remerciements ainsi particulièrement appuyés et mérités aux bénévoles de l’équipe, bravo à notre Grand Barde qui a montré de nouveau l’étendue de son talent.
    « Un sourire ne coûte rien mais enrichit ceux qui le reçoivent »…

  6. Bravo aux courageux boucheurs de trous et à l’auteur de cette narration qui retient l’attention.

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